LES MERCREDI DU BIEN-ÊTRE – LE 20 MARS, 2024

HYGIÈNE MENTALE

Introduction

Vivre une vie heureuse est un choix concret. C’est un choix auquel il faut veiller au quotidien, car le bonheur se cultive. Nous sommes responsables de notre propre bonheur et personne d’autre ne l’est. Ce sont quelques déclarations qui méritent réflexion. En effet, les gens heureux disent avoir choisi d’être heureux et en revendiquent l’entière responsabilité. Ils en ont fait une priorité et un objectif dans leur vie.

Tout leur être tend vers cela et ils n’aspirent à rien d’autre. Ce bonheur est un état durable, un esprit et une humeur équilibrés, indépendants des circonstances extérieures, favorables ou non.

Cela n’a rien à voir avec la satisfaction des désirs, qui nous procure des plaisirs temporaires mais nous laisse finalement désireux et insatisfaits.

Avoir ou être

Vivons heureux aujourd’hui, peu importe ce qui nous arrive! Cette idée semble peu probable et peut même choquer tant elle est en contradiction avec nos convictions. Il semble que nous ayons appris que pour être heureux, nous devons posséder ceci et cela. Imaginez dire à la personne que nous aimons, ou à l’argent que nous avons: «Tu es mon bonheur, et si je ne te possèdes pas, je ne peux pas être heureux.» Nous avons tort de le faire. «Être motivé par la possession, c’est trouver ces sources en dehors de soi, et donc devenir dépendant de choses, de personnes ou d’événements sur lesquels nous n’avons aucun contrôle.» Nous sommes sur le chemin du bonheur lorsque nous commençons à comprendre le sens de nos désirs et de quoi ils sont faits, au lieu de chercher à les satisfaire à tout prix. Quelle est leur valeur? Ces désirs se substituent-ils à d’autres besoins? Ainsi, ce que nous croyons être une nécessité absolue devient souvent une sorte de préférence sur laquelle notre bonheur ne dépend pas. Il n’est pas nécessaire de renoncer à la possession, mais nous devons connaître la différence entre ce qui est essentiel et ce qui ne l’est pas, et être capables de nous éloigner des personnes, des choses et des événements.

Qui sont ces gens heureux?

Les gens heureux ont toujours eu certaines caractéristiques en commun, dépendant où ils vivent. Au début des années 80, l’auteur Robert Blondin rencontrait 2000 personnes heureuses à travers le monde. Ils partageaient certaines caractéristiques à des degrés divers. La plupart de ces personnes considèrent le bonheur comme une longue progression donnant un sens à la vie, malgré les obstacles rencontrés tout au long du chemin. Ces caractéristiques ne sont pas des formules ou des solutions faciles, mais plutôt des repères et des outils qui doivent être adaptés à nos propres vies.

Les gens heureux sont ouverts aux changements, petits et grands. Ils ne prennent pas les choses pour acquises et changent facilement leur point de vue intérieur. Ils sont curieux de nouvelles choses et leur attitude face aux nombreux changements qui affectent leur vie est ouverte, mais critique. Cette ouverture n’implique pas une approbation inconditionnelle de tout. Il s’agit d’observer, de comprendre et parfois d’accepter ou de refuser le changement, ainsi que parfois d’accepter de ne pas pouvoir le refuser. Il faut donc trouver un équilibre entre l’acceptation des choses telles qu’elles sont et la possibilité de les changer. Les familles et les personnes en difficulté se montrent souvent inflexibles et fermées face au changement.

Les modes de pensée et les attitudes sont étouffés. Ce manque d’espace et de liberté intérieurs et extérieurs élimine toute possibilité de développement à la fois de soi et de l’individualité, qui est un autre trait commun aux personnes heureuses.

Mener une vie heureuse est un choix qui demande une attention quotidienne, car le bonheur se cultive. Nous sommes responsables de notre propre bonheur.

Qui suis-je?

Apprendre à se connaître, trouver son identité et respecter ses propres différences est un projet assez ambitieux. L’identité est avant tout une question de différence, et tenter de minimiser ces différences serait régressif. La connaissance de soi commence par une attention particulière à nous-mêmes.

Cela ne veut pas dire que nous devrions être entièrement égocentriques à longueur de journée. Nous devons prêter attention à ce qui se passe en nous et autour de nous et éviter de juger les choses que nous découvrons. Petit à petit, nous distinguerons toutes les différentes parties de notre individualité, celles que nous chérissons comme les plus sombres. Débutent alors les processus très tangibles d’intégration et d’acceptation qui nous permettront, au fil du temps, d’aiguiser nos perceptions et d’approfondir la connaissance que nous avons de nous-mêmes.

Nous savons qui nous sommes, nous pouvons donc trouver notre place et nous sentir utiles. Nous sommes uniques, différents des autres dans notre tête, notre cœur et notre corps. Si cette quête n’était pas entreprise, il faudrait chercher chez les autres ce qui nous manque, c’est-à-dire une identité et un lieu.

Être ouvert au changement et prêter attention à nous-mêmes nous permet d’agir de manière consciente et délibérée tout en restant proche de nous-mêmes. Ce type d’action participe à créer un mode de vie qui nous convient. En étant conscient de tout ce qui fait de nous ce que nous sommes et en acceptant ces caractéristiques, nous parvenons à nous affirmer. On est bien loin d’une attitude passive souvent associée à des réactions pré conditionnées et défensives. Paradoxalement, même si une action consciente est nécessaire, il est également important que nous soyons détachés des résultats de nos actions. Il faut faire les choses sans trop s’en soucier car, par essence, le bonheur ne dépend pas des conditions extérieures.

Le bonheur signifie aussi une capacité à s’ouvrir, à faire confiance et à lâcher prise. Nous devons faire confiance aux autres, à nous-mêmes, aux événements et à la vie, et abandonner nos peurs. Tant d’énergie est gaspillée dans des scénarios catastrophiques qui ne se matérialisent jamais. Quel plaisir de voir ce qui se trouve ici devant nous sans être conditionné par le passé ni par aucune attente du futur. Un effort constant doit être fait pour vivre le moment présent tel qu’il est et pour éviter que nos modes de pensée habituels ne nous entraînent dans la répétition sans fin d’expériences similaires. « Ici et maintenant » n’élimine pas la nécessité de planifier à l’avance. Nous devons anticiper certaines situations et ne pas nous laisser guider par les peurs et les incertitudes.

Être attentif à nos vies

Vivre l’instant présent, c’est aussi apprendre à profiter des plaisirs simples et à savourer pleinement les bonnes choses de la vie. C’est vivre à son rythme et prendre le temps de voir et d’écouter. Pourquoi sommes-nous toujours pressés? Les plaisirs simples des sens sont extrêmement gratifiants.

Mener une vie heureuse peut sembler assez simple pour certains et incroyablement difficile pour d’autres. Nous avons tous un bagage personnel contenant des outils utiles pour le bonheur et les obstacles qui y font obstacle. Un nettoyage en profondeur est nécessaire pour atteindre le bonheur, et cela demande du temps, de la patience et parfois de l’aide. La famille peut aider, ainsi que le contexte économique et culturel dans lequel nous vivons, mais les contraintes et les difficultés nous aident souvent car elles nous poussent à nous remettre en question, à entrer en nous-mêmes, à sortir des sentiers battus et à profiter de ce que nous avons.

Nous devons garder à l’esprit que le bonheur ne nous est pas facilement offert. Il faut le rechercher et le cultiver. Aspirer à être heureux est en soi significatif. Quand étions-nous heureux? Que comprennent ces moments? Cela correspond-il à notre conception actuelle du bonheur? Ce sont quelques références et repères qui peuvent nous aider.

La semaine prochaine, nous plongerons dans « Maîtrise de soi et pensée positive ».

Votre sympathique praticien de santé en médecine douce

Carole

 

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